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- Article du Figaro (OpenDocument Text - 5.4 kio)
La DGFIP pirate ses agents
Selon un article du FIGARO du 3 octobre (ci-joint), la DGFIP aurait piraté ses propres services à des fins pédagogiques (technique du "homeçonage"). Ce serait aussi un moyen de tester les procédures d’urgence mises en place.
Il ressort de cet article que 30 000 agents auraient cliqués sur des liens que l’on aurait pu soupçonner de frauduleux en l’espace de 2 heures. Il sont alors arrivés sur une page htlm leur rappelant les consignes de sécurité à observer.
Si la volonté de la DG peut paraître louable, cette pratique révèle tout de même des dysfonctionnement d’ampleur :
– tout d’abord, 30 000 agents piégés en 2 heures, c’est effectivement beaucoup. Cela démontre que l’information, voire la FORMATION, sur les précautions à prendre lors de la réception de messages, est très largement insuffisante. En effet, la présence de fiches explicatives, qui se trouvent dans on ne sait quel onglet et alors que les agents sont surbookés, l’envoi de messages laconiques en termes d’alerte ne suffisent pas à motiver les agents sur ces dangers.
A QUAND UNE FORMATION EFFICACE, REALISEE SUR SITE OU AU PLUS PROCHE, SERA ORGANISEE POUR ATTIRER L’ATTENITON DES AGENTS SUR LES DANGERS DE L’INFORMATIQUE.
– par ailleurs, si une telle expérience est renouvellée, ne risque-t-on pas d’engager des poursuites disciplinaires envers celui ou celle qui serait de nouveau tombé dans le piège ?
La CGT restera vigilante sur ce type de pratique.
Article publié le 8 octobre 2017.